Commotion

Une commotion cérébrale se produit lorsqu’une force externe (un impact direct ou indirect à la tête) provoque une perturbation au niveau du fonctionnement du cerveau. Cette secousse peut être causée aussi bien par un impact direct à la tête, au visage ou au cou que par un impact à toute autre partie du corps occasionnant une force impulsive transmise au cerveau.

La commotion cérébrale entraîne un orage chimique et une crise énergétique dans le cerveau ce qui l’empêche de fonctionner normalement.

Les conséquences immédiates d’une commotion sur le tissu du cerveau comprennent :

  • des microdéchirures des fibres reliant différentes régions du cerveau
  • un déséquilibre chimique
  • une hyperexcitation des neurones
  • une modification de l’oxygénation cérébrale
  • une modification du glucose (le carburant du cerveau)
  • un déséquilibre métabolique

Les jours qui suivront joueront un rôle critique pour la récupération du cerveau. Le cerveau aura besoin de retrouver son équilibre et il devra aussi faire le grand ménage. Pour ce faire, le cerveau aura besoin d’un apport important d’oxygène et de glucose, le carburant lui permettant de se rétablir. C’est pour cela que le repos complet mental et physique est d’une importance critique dans les jours qui suivent une commotion cérébrale. Un retour trop rapide à l’apprentissage, au travail ou aux activités physiques/sportives pourra prolonger la période de récupération et augmenter le risque de développer des troubles chroniques.

Les signes cliniques qui peuvent être observés chez une personne victime d’une commotion cérébrale sont notamment la perte de connaissance ou de réactivité, l’incoordination motrice, des pertes d’équilibre, la désorientation ou confusion et la perte de mémoire.

Les symptômes les plus fréquents sont les maux de tête, vertiges, difficultés de concentration et problèmes de vision. Une commotion cérébrale peut aussi se manifester par d’autre symptômes tels que sensation de pression dans le crâne, douleur dans le cou/la nuque, nausées ou vomissements et étourdissements. Il n’est pas nécessaire d’avoir perdu connaissance pour avoir une commotion.

Les symptômes d’une commotion peuvent varier en nombre et en intensité. Dans la plupart des cas, les symptômes ne durent pas plus de trois semaines, jusqu’à un mois chez les enfants. Environ 10% des personnes gardent des symptômes à plus long terme.

Une analyse approfondie de l’origine des symptômes d’une commotion permet de cibler la prise en charge afin de faciliter la récupération complète et rapide.